Vignobles de la vallée du Rhône - Oenotourisme

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De Cornas en Saint-Péray : Crus des cœurs du Rhône

Nichés en Ardèche, les vignobles de ces deux crus des Côtes du Rhône septentrionaux semblent inséparables tant ils ont de points communs. A tel point que beaucoup de vignerons possèdent des parcelles sur les deux appellations.

Cornas

De beaux terroirs, tenus par des familles passionnées

Situés sur la rive droite du Rhône, les vignobles de Cornas et Saint-Péray s’étendent sur un nombre particulièrement réduit de communes : la seule commune éponyme pour le premier et celles de Saint-Péray et Toulaud pour le second. 

Chacun s’insère en outre dans un environnement grandiose : un amphithéâtre vertigineux orienté sud et à l’abri des vents froids pour l’un, la colline de Crussol coiffée des ruines de son château médiéval perché à 200 mètres d’altitude pour l’autre.

Et s’ils s’ancrent tous deux sur un même terreau au sous-sol granitique, le terroir de Cornas, particulièrement adapté au Syrah produit uniquement des vins rouges et celui de Saint-Péray, paradis de la Marsanne, seulement des blancs. Ils comptent également parmi les plus petits en surface et les plus exigeants vignobles des crus des Côtes du Rhône. 

En effet, leurs coteaux, s’élevant en majorité entre 150 et 350 mètres d’altitude, sont pour une part sculptés en terrasses étroites soutenues par des murets de pierre sèche, et pour une autre part exploités en pentes rocailleuses de 30 à 60%. Autant dire que la tâche des vignerons de la région est physique et délicate. De la taille en hiver aux vendanges en été, la majorité du travail de viticulture est réalisé à la main.

C’est une des raisons qui font que le territoire de ces deux AOC reste morcelé. Des petites parcelles cultivées avec passion par des familles de vignerons qui ne ménagent pas leur peine, et ce, souvent depuis plusieurs générations.

Histoires de renaissance

L’histoire des deux appellations, c’est aussi celle de deux renaissances. Après avoir connu leurs heures de gloire au XVIII et XIXème siècles, le vin de Cornas apprécié de Charlemagne, Saint-Louis et Louis XV et celui de Saint-Péray, surnommé « Champagne du Midi » par Jule Verne, vivent un véritable déclin lié à la crise du phylloxéra. 

A la différence de la grande majorité des vignobles de l’Ardèche qui ont été détruits à cette époque, ceux de Cornas et de Saint-Péray ont été reconstitués avec ferveur sous l’impulsion de leur réputation séculaire. C’est ainsi qu’en 1936, l’appellation Saint-Péray est devenue l’une des 9 premières AOC de la Vallée du Rhône en 1936 et celle de Cornas en 1938.

Une destination nature à taille humaine

Depuis, chacune des deux appellations compte toujours un nombre limité de domaines et maisons : environ 80 pour l’AOC Cornas et une quarantaine pour l’AOC Saint-Péray. Beaucoup de vignerons possèdent un caveau dans les deux villages éponymes. L’occasion de multiplier les rencontres et les dégustations mais aussi de mieux connaître ces vins en profitant des sentiers vignerons qui sillonnent les vignes des deux appellations.

Il est vrai que ces vignobles, enserrés par une nature sauvage à l’ouest et le Rhône à l’Est, se prêtent aux activités d’extérieur : randonnées sur les 360 kilomètres de sentiers balisés, à pied, à vélo, à cheval…ou même visite de chapelles, maisons fortes ou châteaux comme celui de Crussol classé site naturel d’Ardèche, le territoire est généreux en propositions de toutes sortes.